L’interview d’Ousmane Sonko sur Walf TV le 15 novembre 2024 a été marquée par des propos vigoureux et polémiques. Le leader de PASTEF y a dénoncé la gestion de l’État sénégalais, notamment en matière de sécurité et de justice.
Il a vivement critiqué ce qu’il perçoit comme une incapacité des autorités à protéger les militants de son parti face à des agressions répétées. Sonko a également évoqué des questions de gouvernance et de justice, soulevant des débats sur l’indépendance judiciaire et la responsabilité des institutions.
Certaines de ses déclarations, notamment son appel à envisager des formes alternatives de justice en cas de dysfonctionnement du système judiciaire, ont été jugées controversées. Des figures publiques, comme le juge Ibrahima Dème, ont qualifié ces propos de « dangereux » et potentiellement nuisibles à la paix sociale. D’autres, comme le journaliste Pape Alé Niang, ont soutenu qu’il exprimait tout haut des préoccupations partagées par de nombreux Sénégalais, tout en pointant la responsabilité de l’État dans la montée de la violence politique.
Cette interview illustre les tensions croissantes dans le paysage politique sénégalais, alors que le pays se rapproche des prochaines élections. Les discours de Sonko, souvent directs et critiques, continuent de polariser l’opinion publique et de susciter des réactions fortes, tant de ses soutiens que de ses opposants.
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