Débat sur la loi d'amnistie : Les explications de Maître Demba Ciré Bathily

 

Dans un récent post sur sa page Facebook, Maître Demba Ciré Bathily a partagé ses réflexions sur le débat en cours concernant l'abrogation de la loi d'amnistie. Selon lui, ce débat est "puéril en droit" et mérite une clarification juridique.

Maître Bathily explique que si l'Assemblée Nationale décide d'abroger la loi d'amnistie, celle-ci disparaîtra de l'ordonnancement juridique. Cela signifie que les faits couverts par cette loi retrouveraient leur état antérieur, ouvrant ainsi la possibilité de poursuivre ceux qui ont commis des actes pénalement répréhensibles. Il précise toutefois que cela ne signifie pas la réouverture des dossiers clôturés, mais plutôt l'initiation de nouvelles procédures.

Il souligne également que la loi d'amnistie n'a pas couvert, en principe, les différentes procédures ouvertes concernant les victimes de la répression. Un élément clé de cette loi est sa motivation politique, ce qui exclut les Forces de Défense et de Sécurité (FDS), qui ne peuvent pas être considérées comme ayant une motivation politique.

Enfin, Maître Bathily rappelle que même en l'absence d'action législative pour abroger la loi, les victimes disposent déjà de voies de recours par l'inconstitutionnalité ou la conventionnalité pour contester cette loi.

Cette prise de position de Maître Bathily apporte une perspective juridique importante dans un débat souvent dominé par des considérations politiques et émotionnelles.

Un geste puissant : le président Bassirou Diomaye Faye s’agenouille devant son père

Dakar, le 17 novembre 2024 – Une image forte, capturée ce dimanche, fait le tour du Sénégal et au-delà : le président Bassirou Diomaye Faye s’agenouillant devant son père dans un geste chargé d’émotion et de symbolisme. Ce moment, empreint d’humilité, a eu lieu lors d’un déplacement à la maison familiale qui s’est rapidement transformé en une scène de grande portée politique et sociale.

Un hommage aux valeurs familiales

L’acte du président, immortalisé par les caméras, est interprété par beaucoup comme un hommage à son éducation et aux valeurs africaines qui mettent la famille et le respect des aînés au cœur de la société. “Ce geste est un rappel puissant que, malgré ses hautes fonctions, Bassirou Diomaye Faye reste profondément ancré dans les traditions et le respect filial”, a déclaré un analyste politique sénégalais.

Le moment s’est déroulé dans une atmosphère solennelle, où le chef de l’État a publiquement reconnu la contribution de son père dans son parcours personnel et politique. Selon des témoins, il aurait déclaré : “Tout ce que je suis aujourd’hui, je le dois à mon père et à ses enseignements.”

Une réaction partagée entre admiration et analyse politique

Dans l’opinion publique, les réactions sont variées mais largement positives. Beaucoup y voient un exemple à suivre dans une époque où les liens familiaux sont parfois négligés. “C’est une belle leçon d’humilité et de reconnaissance”, a commenté un internaute sur les réseaux sociaux.

Cependant, certains critiques se montrent plus prudents, évoquant une possible stratégie de communication. “Il ne faut pas oublier que chaque geste d’un président, aussi sincère soit-il, a toujours une résonance politique. Ce genre de scène renforce son image d’homme proche du peuple et respectueux des traditions”, explique un spécialiste en relations publiques.

Une image symbolique dans un contexte particulier

Ce moment intervient à un moment stratégique du mandat de Bassirou Diomaye Faye. Alors que le président fait face à des défis économiques et sociaux, ce geste pourrait être perçu comme une tentative de rassembler le peuple autour de valeurs communes.

Pour ses partisans, cependant, il ne s’agit pas d’une manœuvre politique, mais d’un acte sincère. “Le président Bassirou Diomaye Faye a toujours été attaché à ses racines et à ses principes. Ce geste reflète l’homme qu’il est, au-delà de sa fonction”, affirme un proche collaborateur.

Une leçon pour le leadership africain

En s’agenouillant devant son père, le président Faye envoie un message puissant : le pouvoir n’efface pas le devoir de gratitude envers ceux qui nous ont forgés. Dans une Afrique où les dirigeants sont souvent critiqués pour leur éloignement des réalités quotidiennes, cette image pourrait marquer un tournant dans la manière de concevoir le leadership.

Qu’il s’agisse d’un moment purement personnel ou d’un geste à portée nationale, cette scène restera gravée dans les mémoires comme un symbole d’humilité, de respect et de reconnaissance.

Interview "polémique" de Sonko sur Walf TV

L’interview d’Ousmane Sonko sur Walf TV le 15 novembre 2024 a été marquée par des propos vigoureux et polémiques. Le leader de PASTEF y a dénoncé la gestion de l’État sénégalais, notamment en matière de sécurité et de justice. 

Il a vivement critiqué ce qu’il perçoit comme une incapacité des autorités à protéger les militants de son parti face à des agressions répétées. Sonko a également évoqué des questions de gouvernance et de justice, soulevant des débats sur l’indépendance judiciaire et la responsabilité des institutions.

Certaines de ses déclarations, notamment son appel à envisager des formes alternatives de justice en cas de dysfonctionnement du système judiciaire, ont été jugées controversées. Des figures publiques, comme le juge Ibrahima Dème, ont qualifié ces propos de « dangereux » et potentiellement nuisibles à la paix sociale. D’autres, comme le journaliste Pape Alé Niang, ont soutenu qu’il exprimait tout haut des préoccupations partagées par de nombreux Sénégalais, tout en pointant la responsabilité de l’État dans la montée de la violence politique.

Cette interview illustre les tensions croissantes dans le paysage politique sénégalais, alors que le pays se rapproche des prochaines élections. Les discours de Sonko, souvent directs et critiques, continuent de polariser l’opinion publique et de susciter des réactions fortes, tant de ses soutiens que de ses opposants. 

Les Gaindé triomphent face aux Étalons du Burkina 1-0 à Bamako

 

Les Lions du Sénégal ont remporté une victoire serrée de 1-0 contre les Étalons du Burkina Faso ce soir à Bamako. 

Sous la direction du coach Pape Thiaw, les Sénégalais ont réussi à surmonter une équipe burkinabé déterminée, malgré leur qualification déjà assurée.

Sur la pelouse sèche et difficile du stade malien, les Sénégalais ont livré une bataille acharnée. Le but victorieux est venu d'un tir millimétré du nouvel entrant, Habib Diarra, scellant ainsi la victoire des Lions.

Une Casquette Mystérieuse : Ousmane Sonko et le Chiffre 5,11

Lors de sa récente apparition publique, le leader politique Ousmane Sonko a fait sensation en arborant une casquette frappée du chiffre 5,11.

Ce symbole intrigant a immédiatement suscité l’attention de ses partisans et des médias, chacun y voyant une possible référence cachée.

Certains analystes y voient un message codé, tandis que ses opposants s’interrogent sur sa vraie signification.

Selon certains observateurs, ce chiffre ferait référence aux résultats cumulés de certains partis de l'opposition lors des dernières élections présidentielles, un rappel stratégique pour rappeler aux uns et aux autres le vrai BOSS au Sénégal et aussi montrer le potentiel électoral de PASTEF.

L’apparition de ce symbole visuel semble ainsi destinée à galvaniser ses partisans et à renforcer le message d’unité au sein du pouvoir face à l'opposition en place.

Bien que Sonko n’ait donné aucune explication officielle, les spéculations continuent, ajoutant une nouvelle dimension à son image politique et renforçant son aura de mystère.

Video

Noah Fadiga équipé d'un défibrillateur : une nouvelle étape pour sa carrière

 

Noah Fadiga, fils de l’ancien footballeur international sénégalais Khalilou Fadiga est au centre de l’actualité sportive suite à la pose d’un défibrillateur automatique implantable (DAI). 

Ce dispositif médical est conçu pour surveiller en permanence le rythme cardiaque et, en cas d’arythmie grave, délivrer un choc électrique pour rétablir un rythme normal, pouvant ainsi sauver la vie du patient.

Noah Fadiga, évoluant en tant que défenseur latéral, suit ainsi un parcours qui n’est pas sans rappeler celui de son père, Khalilou Fadiga, qui avait lui-même souffert de problèmes cardiaques au cours de sa carrière. En 2004, Khalilou Fadiga, alors joueur de l’Inter Milan, avait également subi une intervention pour la pose d’un défibrillateur automatique implantable, suite à des troubles cardiaques détectés lors de contrôles médicaux. Cet épisode avait marqué le football sénégalais et international, soulevant des questions sur la gestion des risques de santé dans le sport de haut niveau.

La décision de poser un défibrillateur chez Noah Fadiga est une mesure de précaution qui lui permet de continuer sa carrière en toute sécurité. De nombreux athlètes ont pu poursuivre leur carrière sportive après la pose d’un défibrillateur, même si cela implique une surveillance médicale accrue et une adaptation de leur pratique. Cela montre les avancées en médecine sportive et en cardiologie, qui permettent de préserver la santé des joueurs tout en répondant aux exigences du sport professionnel.

Noah Fadiga a exprimé son désir de continuer à jouer et de surmonter cet obstacle. À travers cette expérience, il devient aussi un modèle de résilience pour les jeunes sportifs confrontés à des problèmes de santé. Son courage et sa détermination résonnent dans le monde du football, rappelant que, malgré les défis médicaux, il est possible de se battre pour revenir au plus haut niveau.

Cet épisode souligne également l’importance du dépistage et de la prévention dans le sport de haut niveau, des pratiques devenues essentielles pour éviter des drames sur le terrain. Grâce aux progrès technologiques, des dispositifs comme le défibrillateur automatique implantable peuvent aujourd’hui offrir une chance aux athlètes souffrant de problèmes cardiaques de continuer leur passion en toute sécurité.

En résumé, l’histoire de Noah Fadiga et de son défibrillateur est celle d’un jeune joueur talentueux qui refuse de se laisser freiner par les obstacles de santé, perpétuant l’héritage de son père tout en inspirant de nombreux amateurs de football à travers le monde.

Dualité Politique entre Ousmane Sonko et Barthélémy Dias : Une Course Acharnée vers les Législatives

L’intensité politique au Sénégal atteint de nouveaux sommets alors que deux figures majeures, Ousmane Sonko et Barthélémy Dias, se préparent pour les élections législatives. Tous deux leaders charismatiques, ils incarnent des visions et des parcours différents, mobilisant des partisans passionnés. Leur rivalité politique, tout en restant dans le cadre d’un affrontement démocratique, pose des questions essentielles sur l’avenir de la gouvernance sénégalaise et les aspirations de la population.

Ousmane Sonko, chef du parti Pastef et ancien candidat à la présidentielle, s’est positionné comme un défenseur des jeunes et des classes populaires, avec un discours axé sur la justice sociale et la lutte contre la corruption. Face à lui, Barthélémy Dias, maire de Dakar et tête de liste de la coalition Sam sa kaddu, se veut une voix pour l’autonomie locale et la défense des droits de la capitale sénégalaise.

Les différends entre Sonko et Dias, qui étaient autrefois alliés au sein de l’opposition, se sont exacerbés à l’approche des législatives, alors qu’ils se disputent l’influence politique et le soutien populaire. Cette compétition met en lumière les fractures internes de l’opposition, obligeant leurs partisans à choisir entre deux styles de leadership distincts.

Les enjeux sont cruciaux : au-delà des personnalités, cette confrontation incarne des visions divergentes pour l’avenir du Sénégal. Alors que les électeurs se préparent à faire leur choix, une question reste en suspens : qui d’Ousmane Sonko ou de Barthélémy Dias réussira à incarner le mieux les aspirations du peuple sénégalais ?

Les élections législatives à venir s’annoncent ainsi comme un moment décisif pour le pays, marquant peut-être un tournant dans la configuration politique sénégalaise. Seul le verdict des urnes nous dira si cette dualité se traduira par une union renouvelée de l’opposition ou par un affrontement plus prononcé dans le paysage politique.